Vous rêvez de sable blanc et d'eaux cristallines pour vos prochaines vacances au Mexique ? Attention. Derrière la carte postale se cachent parfois des courants mortels, des crises écologiques ou des zones de conflit où la loi n'existe plus.
Consultez ma carte interactive via ce lien. ; https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1sQMp299fp5x5fTl3fuYt6VfVsvXJyM8&usp=sharing
Tulum (Quintana Roo) : Le cauchemar écologique
Tulum est mondialement connue pour ses ruines mayas, mais elle est devenue le symbole d'un fléau moderne : la sargasse.
Ces algues brunes en décomposition libèrent de l'hydrogène sulfuré. Ce gaz toxique provoque nausées, maux de tête et irritations respiratoires.
La baignade y est souvent écœurante et risquée pour la santé. Vérifiez les bulletins d'algues en temps réel avant de réserver.

Playa Zipolite (Oaxaca) : La "Plage des Morts"
Son nom en langue zapotèque ne ment pas. Bien qu'elle soit la seule plage nudiste officielle du pays, elle est redoutable.
Les courants d'arrachement (rip currents) y sont d'une violence extrême et imprévisible.
Admirez le coucher de soleil depuis le sable, mais ne défiez jamais l'océan ici, même si vous êtes un excellent nageur.
Playa Delfines (Cancún) : Le belvédère trompeur
C’est la plage la plus photographiée de Cancún, surnommée El Mirador.
Elle est responsable de près de la moitié des sauvetages en mer du secteur. La houle des Caraïbes y frappe sans obstacle, créant des courants de fond qui aspirent les baigneurs vers le large.
Playa Zicatela (Puerto Escondido) : Le pipeline mortel
Mecque mondiale du surf, Zicatela offre des vagues monstrueuses.
Sous la surface, les courants de retour se déplacent à 2,5 m/seconde, soit plus vite qu'un champion olympique. Les panneaux "Peligro" (Danger) y sont légion, et les noyades de touristes imprudents y sont malheureusement fréquentes.
Acapulco (Guerrero) : Le joyau déchu
Autrefois destination des stars d'Hollywood, Acapulco est aujourd'hui une zone de guerre entre cartels.
La violence est omniprésente. Des fusillades éclatent parfois en plein jour sur le front de mer (La Costera). La plupart des gouvernements internationaux déconseillent formellement cette zone.
Playa del Divorcio (Cabo San Lucas) : Un nom prémonitoire
Située juste à côté de la "Plage des Amoureux", celle du Divorce fait face au Pacifique déchaîné.
Le contraste est brutal. Alors que sa voisine est calme, cette plage présente une houle sauvage et des courants qui rendent la baignade strictement interdite.
La Côte du Michoacán : Le paradis interdit
Cette côte sauvage aux criques vierges pourrait être un haut lieu de l'écotourisme.
C'est le fief historique de cartels ultra-violents. Les routes sont contrôlées par des barrages armés et la présence de l'État est nulle. S'y aventurer en tant que touriste est considéré comme suicidaire par les autorités internationales.
Playa Bagdad et la côte du Tamaulipas : Le niveau ultime
À la frontière américaine, nous entrons dans un véritable "narco-état".
Ce littoral est un couloir stratégique pour tous les trafics. Toute personne étrangère à la zone devient immédiatement une cible pour les enlèvements ou les extorsions. C'est l'endroit où la barbarie humaine rencontre la puissance de l'océan.
Le Mexique est un pays magnifique, mais l'aventure ne doit jamais se faire au détriment de votre sécurité. Ce classement n'est pas là pour vous effrayer, mais pour vous donner les clés d'un voyage réussi.